Jeudi matin, 9 h 15, je suis à sa porte, Place Gaboury (oui, oui, la même Mme Gaboury!). Il monte dans ma Dolorès (on se comprend!), on se raconte un peu avant de partir dans les rues d'Edmonton. Visiblement, il a une petite avance sur moi dans le jeu de la connaissance de l'autre: il a fouiné sur mon blogue !
Jean-Claude m'a fait visité Edmonton. C'est une grande ville, Edmonton. Je l'imaginais grise en raison de sa réputation pétrolière, mais non, elle est verte! Beaucoup d'arbres et le fameux « River Valley Park », tout au long de la rivière Saskachewan Nord, qui est en fait la réunion de 20 parcs majeurs par des sentiers, des pistes cyclables, etc., de sorte qu'il est possible de circuler sur 160 km en ne voyant que du vert! Voir la vie en vert, c'est poétique !
Nous avons circulé dans la ville, nous sommes sommes arrêtés à quelques endroits importants, notamment au Parlement (Alberta Leagislature Building) et dans une petite église déclarée monument historique en raison de son rôle dans le développement de l'Ouest canadien et en raison de son architecture particulière. Le plafond évoque l'idée de « coque de bateau » à l'envers, afin de rappeler que les religieux sont venus en Amérique par bateau pour leur mission d'évangélisation. Beaucoup de bois, de travail de sculpture...très très beau!
Edmonton est la capitale de l'Alberta. Ici: le Parlement de l'Alberta. |
Jean-Claude sur la place du Parlement |
L'église St-Joachim d'Edmonton, monument historique |
Jean-Claude et moi avons dîné ensemble au Café Bicyclette, le café de la Cité francophone. La Cité, Jean-Claude la connait très bien. Il a été impliqué dans à peu près tout ce qui concerne l'épanouissement de la francophonie à Edmonton.
La générosité de Jean-Claude ne s'arrête pas là! Après cette visite d'Edmonton, iI m'invite à une soirée qui se tiendra le lendemain, une soirée organisée par le Club des retraités dont il fait partie. Deux mini-conférences y seront prononcées, l'une par Mme Claudette Roy, directrice de la Société Historique de L'Alberta et l'autre par Mme France Levasseur-Ouimet, professeure à l'Université de l'Alberta (campus francophone). Nous pourrons aussi entendre un concert offert par une chanteuse de la région, Mireille Rijavec, mezzo-soprano de réputation internationale et professeure à l'université d'Alberta.
Alors j'y vais...et je passe une très belle soirée. Mme Roy nous a parlé du rôle de la Société historique et de son apport à l'épnouissement de la francophonie. Mme Levasseur-Ouimet, une communicatrice exceptionnelle, qui s'intéresse à l'éducation française en milieu minoritaire, mais qui est aussi musicienne et compositrice, nous a parlé de l'histoire de la chanson francophone en Alberta. Et Mme Rijavec, d'une présence exceptionnelle sur scène, nous a touché avec un répertoire que l'on pourrait qualifer de « populaire » (de beaux classiques, Piaf et autres), mais qu'elle nous a rendu avec la grâce de sa voix de soprano. Par dessous tout, mon souper (très bon souper!) m'était offert par le Club des retraités, dont la présidente portait aussi le nom de Dolorès (comme ma minifourgonnette,et nous n'avons pas manqué de le souligner en riant). Imaginez à quel point le petit côté intello-culturello-gourmant-aimant le bon vin » de moi a pu être satisfait de cette soirée! Et par surcroît, je me suis retrouvé avec pas moins d'une centaine de francophones à discuter de nos origines et de bien d'autres choses.
Quelle belle soirée!
Merci à Jean-Claude et à Marie-Joëlle, son épouse. Merci à Dolorès, la présidente du Club.
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RépondreEffacerJ'ai été très heureux de rencontrer Guy et lui faire découvrir une partie de notre belle ville et de parler francophonie avec lui. Oui les petites communautés anciennement dites francophones s'anglicisent de plus en plus ou disparaissent tranquillement mais l'avenir du français est peut-être plus dans les grandes villes comme Edmonton et Calgary. Bien sûr tous nos voisins ne sont pas francophones et le travail est surtout en anglais mais il est possible quand meme de vivre sa francophonie à la maison et dans les nombreux lieux et les nombreux événements où l'on peut se rencontrer. Tout dépend bien sûr si on veut rester francophone ou non.
RépondreEffacerMerci pour tout Jean-Claude, mon passage à Edmonton aura été très riche grâce à vous.
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