Vers l'Ouest été 2019

Départ le 10 juin 2019



Je n’ai pas beaucoup voyagé en dehors du Québec. Au Canada, je suis allé quelques jours vers l’Est, au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard, et quelques jours du côté de l'Ontario, à Ottawa et à Toronto. Du Canada, j’ai tout à découvrir.

Ailleurs qu’au Canada, j’ai passé quelques jours sur la Côte Est américaine et quelques jours en Louisiane. Plus récemment j’ai fait un court séjour en France et en Italie. Mais là, enfin, c’est l’Ouest canadien qui m’attend ! Tout un défi pour moi de partir seul, avec une connaissance très faible de l'anglais...

Je ne saurais compter le nombre de personnes qui m’ont parlé des beautés de l’Ontario et de ses Grands Lacs, des Prairies, des Rocheuses, de la Côte du Pacifique, du Yukon. Alors, assez d’en entendre parler! Comme le disait notre célèbre humoriste Yvon Deschamps : « je ne veux pas le sawoir, je veux le woir » !

Quelques semaines avant de quitter le Québec, j’ai lancé un message sur les réseaux sociaux et auprès d’associations dédiées à la francophonie afin d’expliquer brièvement mon projet « Rouler franco ». J’ai reçu des dizaines d’invitations chaleureuses et plusieurs suggestions de parcours et de lieux à visiter ! Plusieurs personnes et organismes, de différentes provinces, se sont montrées intéressées à me raconter leur coin de pays et à me faire part des actions qu’elles mènent pour faire vivre le français en situation de minorité. Merci à toutes et à tous.  Alors c’est parti ! Je les rencontre, je vous raconte.  Lisez mes articles sur ce blogue.


Tranche de vie

L’Ouest canadien exerce une fascination chez beaucoup de jeunes Québécois. S’y rendre représente souvent pour eux une sorte d’expérience initiatique. Sortir du joug parental, éprouver un sentiment de liberté, démontrer sa capacité à devenir un adulte, voilà ce qui semble être le but de l’aventure. Mon fils Félix m’a d’ailleurs fait le coup à l’âge de 19 ans, et que pouvais-je lui dire, moi qui, au même âge, avais aussi reçu « l’appel du sac à dos », appel auquel j’avais d’ailleurs répondu par l’affirmative, au grand dam de mes parents. Ce fut mon premier voyage : c’était en Acadie, « sur le pouce », avec ma blonde.  Juste retour des choses: mon fils m’a fait vivre ces inquiétudes que seuls les parents peuvent comprendre...

Pour fiston, l’expérience fut positive : il y est resté durant un an et demi pour y travailler, tout en profitant des beautés de l’Alberta et de la Colombie-Britannique. Il en est revenu grandi. Plus récemment, il y est retourné avec son amie pour y passer ses vacances. Ma fille Gabrielle s’y est également rendu dans la même période pour visiter une amie qui habite maintenant en Alberta. C’était en septembre 2018. Et moi, pendant ce temps, assis dans mon salon, je recevais sur mon téléphone des photos de l’Ouest dont l’une montrait justement ces joyeux lurons ensemble, dans une auberge jeunesse de Jasper, dégustant une bonne bière! Chacun à leur manière, ils m’ont insufflé le désir de me ruer vers l’Ouest!  


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