Bienvenue à bord



Elle s'appelle Dolorès

Vous savez sans doute que les « vanneux » (ainsi se nomment-ils eux-mêmes) donnent généralement un nom à leur minifourgonnette. Une telle compagne ne peut en effet demeurer anonyme! Je ne fais pas exception, comme il se doit, je l'ai baptisée. Je vous présente Dolorès. Dolorès, c'était mon prof de français en secondaire I.  Elle qui m'a transmis son amour de langue française. Elle est donc à la racine même de mon intérêt pour le français et pour la francophonie. C'est la mère symbolique de Rouler franco !

Casse-tête: je dois l'aménager cette chère Dolorès! Par quel bout commencer, moi qui n'ai pas toutes les habiletés manuelles nécessaires?

Mon père, lui, était exceptionnellement habile et ingénieux, et ses attentes envers moi étaient, à mes yeux, un peu trop élevées. Mes frères ont suivi ses traces, mais moi, je n’avais pas les aptitudes nécessaires pour exécuter des travaux manuels à la hauteur de leur savoir-faire. J’ai une énorme admiration pour ceux et celles qui ont de telles aptitudes. Ils font souvent appel à une forme d’intelligence que je ne possède pas. Je n'ai pour outils que les mots. Pas très utile pour prendre soin de ma Dolorès. Il me fallait quelqu'un qui allait prendre les choses en main. J’ai trouvé!

C’est Serge Trotéchaud, le conjoint de l’une de mes collègues de travail, qui a bien voulu se lancer dans l’aventure. Un gars sympathique, posé, patient, ingénieux, respectueux de mes besoins et, par surcroît, très bien outillé.  Je ne pouvais pas trouver mieux! C’est à lui que je dois les résultats que vous verrez sur ces photos.

Plusieurs autres personnes m'ont été d'un grand secours pour l'aménagement de ma  minifourgonnette. Je remercie notamment Raymonde Bellemarre et Sonia Qui-vend-des-tissus (je ne sais pas son nom !) pour leurs idées en ce qui ce qui concerne la manière de concevoir mes rideaux et mes moustiquaires. Merci à Diane Guillemette, une couturière ingénieuse et compétente dont j'ai apprécié l'immense gentillesse.

On a d'abord enlevé les sièges arrières rabattables pour libérer un espace de rangement. On a ensuite fixé solidement une barre transversale au châssis du véhicule en utilisant les boulons qui servaient à retenir les sièges rabattables.
Dans cet espace, on a construit la base de ce qui allait être le module « cuisine »

La base supportera un frigo du côté gauche et un mini comptoir de cuisine du côté droit. En dessous: le système d'alimentation électrique et un espace de rangement.


Ça prend forme... 
Le module s'enlève facilement du véhicule: quelques vis à dévisser et le tour est joué!


On approche du but...

Le lit est solidement fixé aux ancrages des sièges et vissé au module, lui-même vissé à la barre transversale boulonnée au châssis du véhicule. Rien ne bouge!

Le  lit mesure 70 pouces de long par 27 pouces de large. Pour atteindre les 70 pouces, je dois avancer légèrement le dossier du siège du passager. Lorsque je fais monter un passager, il suffit de repousser le matelas de quelques pouces vers l'arrière et de rabattre la tête du lit pour replacer le siège à sa position normale.













Une teinture dans les tons de gris pour harmoniser le tout, voilà qui améliore le coup d’œil! 

Le frigo est arrivé! Un vrai frigo, muni d'un compresseur et consommant peu d'énergie, ce qui permet une plus grande autonomie.





Tiroir pour ustensiles 



...et vaisselle














Entre le frigo et le mini comptoir, l'ouverture donne accès au système d'alimentation et à l'espace de rangement. Batterie à décharge profonde (sous le frigo) qui se recharge au moyen de l'alternateur du véhicule ou au moyen d'un chargeur si nécessaire.


Un bon matelas mousse de qualité pour bien dormir. Et on termine le tout avec des rideaux opaques et une petite touche IKEA pour le rangement. 








2 commentaires:

  1. J'ai bien hâte de lire sur votre arrivé sur la côte Est du Canada :)

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    1. Oh! Mais ce ne sera pas cet été ! Je pensais plutôt m'y rendre l'été prochain. Et j'ai hâte aussi !

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