Comprenant l'importance de l'Église catholique aux yeux des francophones, la compagnie a fourni les matériaux et le soutien pour construire une église au centre de ce qui allait devenir Maillardville. Pourquoi Maillardville? Un jeune oblat venu de France, Edmond Maillard, se trouvait au cœur de l'action pour attirer les francophones. On a nommé la ville en son nom.
Tout a commencé autour de cette petite église |
Aujourd'hui, Mailladville n'existe plus en tant que ville, elle est maintenant considérée comme le quartier francophone de la ville de Coquitlam, la plus importante banlieue de Vancouver. La Société Francophone de Maillardville dessert maintenant un territoire qui dépasse largement l'actuel quartier de Maillardville. La SFM aurait donc se choisir un nouveau nom, un nom qui aurait mieux représenté son nouveau territoire. Mais elle a plutôt décidé de conserver l'appellation « Maillardville » justement dans le but d'honorer le passé. Décision admirable à mes yeux. Tellement facile de « passer à autre chose » dans ce monde sans mémoire...
Dans le grand Vancouver, il y a plusieurs associations de francophones et je ne voulais évidemment pas me donner la mission de toutes les rencontrer. J'ai donc choisi de visiter La Société Francophone de Maillardville, en raison des aspects historiques dont je viens de vous parler, mais aussi parce qu'on m'avait mentionné le nom de sa directrice, Johanne Dumas, comme étant une personne très inspirante et très dédiée à la cause de la francophonie. Malheureusement, au moment de mon passage, Mme Dumas était en vacances. Mais croyez-moi, je n'ai pas été en reste avec Érika et Éloïse.
Un mot d'abord sur Éloïse, cette jeune Québécoise qui travaille à la SFM grâce à un programme d'échange interprovincial. Elle y occupe une fonction depuis très peu de temps et, malgré cela, elle s'est mise à me raconter l'histoire de Maillardville comme si elle y vivait déjà depuis longtemps. On appelle ça « intégrer rapidement » ! Prometteur n'est-ce pas?
Derrière Éloïse, juste au-dessus de sa tête, une pensée très inspirante d'Antonine Maillet:
Quelle bonne idée d'afficher cette citation dans un organisme qui a pour mission de soutenir la francophonie!
Érika, c'est l'adjointe de Mme Dumas. Elle m'a décrit les nombreuses activités réalisées par l'organisme pour soutenir la francophonie. Club de lecture, chorale (Les échos du Pacifique), cours de français, services aux nouveaux arrivants, camps d'été en français pour les jeunes et plusieurs activités culturelles à des moments fixes durant l'année. Parmi ces activités culturelles, il y a en a une qui mobilise beaucoup d'énergie: le festival du bois. Cet évènement se déroule en mars et peut attirer jusqu'à 8000 personnes sur une période de 3 jours. Francophones, francophiles et anglophones y participent pour célébrer la culture francophone.
Éloïse et Érika |
La ville de Cotquitlam est un bon partenaire de la SFM souligne Érika. « Je n'y suis que depuis 7 mois et ça fait au moins 3 fois que le maire nous rend visite » mentionne-t-elle. On comprend que ce soutien est loin d'être négligeable...
Je suis repartis la tête et le cœur bien remplis, prêt pour une petite marche dans Maillardville...
Voyez ce lien si le chant chorale vous intéresse:
http://www.lesechosdupacifique.info/
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