vendredi 21 juin 2019

Le goût de vivre


Non mais, quel beau nom pour un journal ! Je me trouve à Lafontaine, au sud de la Baie Georgienne. Et vous savez quoi? Lafontaine, c'est le village où a grandi Damien Robitaille, l'auteur-compositeur-interprète. Tout le monde connait Damien ici, et tout le monde connait son père, Robert Robitaille, lui aussi musicien. Robert est très impliqué dans la vie culturelle de sa communauté et c'est pourquoi il y a à Lafontaine un lieu de rassemblement qui se nomme le Pavillon Robert Robitaille. 

Mais commençons au début. D'abord je reçois un message de Maxime Pronovost, depuis peu journaliste au journal Le Goût de vivre. Petite jasette par messenger en introduction, puis il m'invite à manger au restaurant Ciboulette et Cie, à Midland. On se donne rendez-vous, on discute et on découvre qu'on a beaucoup de choses en commun. Originaire de St-Narcisse, non loin de chez moi au Québec, il a lui aussi fréquenté l'UQTR et a collaboré avec des professeurs que j'ai bien connus. Plein de choses en commun, ça commence bien une rencontre!


Maxime est un jeune homme très allumé, friand de communication et de politique. Je vous le prédis: on entendra parler de lui un de ces jours! Nous nous sommes plu à discuter devant une bière (peut-être deux...), et comme le plaisir est une chose qui se partage, voilà que Maxime décide d'appeler sa blonde Chantale pour qu'elle se joigne à nous. Chantale est anglophone, mais elle maîtrise plutôt bien le français. Elle étudie pour devenir infirmière praticienne, ce qui est une excellente chose pour sa communauté. 

Parle parle, jase jase...quelle belle soirée j'ai passée avec ces deux-là!

Chantale et Maxime

Le lendemain, je retourne à Lafontaine pour y rencontrer une partie de l'équipe du journal Le goût de vivre. Alors là, j'ai été renversé! Odette et Thérèse, qui font partie de cette équipe, m'ont raconté l'histoire de leur journal qui a maintenant 47 ans de vie. Croyez-le ou non, Le goût de vivre a été tenu presque toute sa vie « à bout de bras » par des bénévoles comme elles. Odette et Thérèse, enseignantes maintenant à la retraite, font partie de ces pionnières déterminées qui ont été là et le sont toujours pour maintenir en vie cette voix des francophones. Quelle ténacité! Et sans doute aussi un amour fou de la langue française...

J'ai cru percevoir que l'arrivée de Maxime leur donnait un petit répit...Elles m'ont semblée plutôt heureuses de l'accueillir! Bonne chance dans tes nouvelles fonction Maxime!

C'est grâce à des femmes dévouées comme Odette et Thérèse que la langue française elle-même peut s'écrier: « Mesdames, messieurs, entendez-moi bien: j'ai le goût de vivre ! »


Odette, Maxime, Thérèse


Je me trouve devant la maison du journal Le goût de vivre

Le festival du Loup

Il y a à Lafontaine un fête annuelle qui se nomme Le festival du Loup (cette année du 11 au 13 juillet). Son nom lui vient d'une légende propre à ce village. C'est une fête familiale et musicale organisée par et pour les francophones (tous y sont invités bien-sûr).  Il s'agit d'un grand rassemblement qui donne des ailes à la francophonie et dont les gens sont fiers. Pour tout l'or du monde, aucun habitant de Lafontaine ne voudrait le manquer...

Salut gens de Lafontaine!


Lafontaine, c'est aussi ça...


Aucun commentaire:

Publier un commentaire